The Genius Magician Hides His Swordsmanship Chapitre 18

Chapitre 18 – Bienvenue, c’est ta première fois à la tour des mages ? (2)

Traduction par Moonkissed

 

Noah Grendel. C’était encore elle.

 

« Oh ! Senior ? »

 

Drew sourit volontiers.

 

« Vous sortez dîner ?

– Oui ! C’est notre premier jour, alors nous allons jeter un coup d’œil.

– C’est une bonne idée. La nourriture des restaurants est bien meilleure que celle de l’école. »

 

Drew écarquilla les yeux en entendant ces mots.

 

« Le repas de la tour des mages était pourtant délicieux ! À quel point la nourriture des restaurants sera-t-elle encore plus délicieuse ?

– Las est réputée pour la fraîcheur de ses ingrédients. C’est une ville portuaire, il y a donc beaucoup d’ingrédients qui arrivent par bateau.

– Wow ! Alors peux-tu nous recommander un restaurant ? Oh, tant pis. Veux-tu te joindre à nous si tu n’as pas encore dîné ? »

 

Les yeux pleins d’espoir de Drew se tournèrent vers Noah.

 

« Bien sûr, j’ai quelque chose à faire, mais je dois d’abord manger. »

 

Noah acquiesça.

‘Cela me met mal à l’aise.’

Je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter. L’idée de manger avec un descendant du Pentagramme me mettait mal à l’aise.

 

[Qu’est-ce qu’il y a ?]

 

Je marchai avec un petit soupir. Noah et Drew m’avaient déjà précédé.

 

« Allez, Ian ! »

 

Je les ai suivis sur une courte distance dans le marché et l’odeur de la mer est devenue envahissante.

 

« Venez manger ici, les gars ! On va bien vous traiter !

– Les gars ! Venez manger ici ! Je serai gentil avec vous !

– C’est pareil si vous allez ailleurs. Chez moi, c’est le meilleur. »

 

La tête de Drew s’était retournée à leurs appels, les femmes tapaient des mains vers nous. Il ne savait pas trop quoi en penser.

Mais ce petit chaos était devenu une partie de sa vie intérieure.

 

Il se dit : « Voilà ce que c’est que d’être humain ».

 

C’était une sorte d’exubérance que je n’avais jamais ressentie dans la platitude de ma vie prestigieuse. J’ai pris un moment pour m’en imprégner.

 

« Là-bas ».

 

Noah m’a indiqué une boutique.

 

« Ça a l’air plutôt normal, non ? »

 

Drew secoua la tête en voyant l’extérieur miteux. Noah nous prit les poignets et nous fit entrer.

 

« C’est le plus vieux restaurant du coin. Si on attend encore, il n’y aura même plus de place pour s’asseoir.

– Oh, alors entrons ! »

 

Dès que nous avons ouvert la porte du restaurant, l’odeur de la nourriture a frappé mon nez.

 

‘Oh, ça sent bon.’

 

Il y avait une odeur délicieuse qui me fit sourire. C’était plus que suffisant pour satisfaire Oberon.

 

[Wow, cet endroit a une super ambiance.]

‘Oui, c’est tellement vieux jeu.’

 

Les intérieurs ressemblaient à quelque chose qui datait d’un millier d’années.

 

« J’ai entendu dire que ce style démodé était très populaire de nos jours. Asseyons-nous. »

 

Il ne restait plus que deux tables. Nous nous sommes assis à l’une d’elles.

 

« Que puis-je vous servir ? »

 

Le propriétaire déplia un menu avec un sourire amical.

 

« On va prendre ça, ça et ça. »

 

Noah avait commandé pour nous, qui étions nouveaux dans cet endroit.

 

« Quand vous aurez goûté ça dans un moment, vous serez contents d’être venus ici.

– Ok senior ! »

 

Les yeux de Drew brillaient.

 

« Tu n,as pas besoin de m’appeler senior. Tu peux juste m’appeler noona.

– Vraiment ?

– Ouais, j’ai dix-sept ans. Tu as quinze ou seize ans ?

– Quinze ans !

– C’est génial, tu es entré dans la tour des mages à quinze ans. Il n’y a pas beaucoup de jeunes de quinze ans qui y entrent à cet âge-là, même pas les Delemars. »

 

Drew rougit à l’éloge de Noah.

 

« Merci senior, euh, je veux dire noona ! »

 

Bien sûr, derrière l’aveu de Drew, âgé de quinze ans, se cachait mon aide.

 

« Quel est ton nom ?

– Oh, je m’appelle Drew Gibson ».

 

Drew me fit un clin d’œil.

 

« Je suis Ian Delemar, senior.

– Comme je l’ai dit, tu n’es pas obligé de m’appeler senior.

– Oh, je suis plus à l’aise avec ça. »

 

Noah haussa les épaules. Je ne voulais pas me rapprocher d’un descendant du Pentagramme. Ce n’était pas à cause de la hiérarchie.

Il peut y avoir des aînés qui sont plus jeunes que vous en termes d’âge, mais il n’y aura jamais de noona ou de sunbae plus jeunes que vous.

 

‘Si je m’étais mariée dans ma vie antérieure, j’aurais une fille de son âge.’

 

Si vous additionnez mes vies passées et présentes, j’ai vécu un total de 50 ans.

 

‘Je ne peux pas l’appeler noona.’

[C’est vrai.]

 

Seul Oberon s’esclaffa et rit. Heureusement, l’atmosphère gênante disparut rapidement.

 

« Voilà. Bon appétit ! »

 

C’était grâce à la nourriture servie par le propriétaire.

 

« Wow, cet endroit est vraiment génial ! »

 

Drew en bavait. Poisson à la vapeur, crustacés grillés et soupe de fruits de mer.

 

‘C’est à mourir de rire.’

 

Moi aussi, j’avais l’eau à la bouche.

 

‘Ils veulent que je mange ça sans boire ?’

 

C’était naturel pour moi, qui étais alcoolique.

 

[Il n’y a rien que nous puissions faire pour l’instant. Tu es encore dans un corps d’enfant. Il faut attendre d’avoir 18 ans].

 

C’est dur d’attendre 3 ans de plus. Il faudra que je trouve un moyen d’obtenir de l’alcool la prochaine fois.

 

Alors que je pensais être dans un rêve en regardant la nourriture comme ça.

Dreuk !

La porte du magasin s’ouvrit à nouveau.

 

« Oh, qui est-ce ? Ce n’est pas Ian ? »

 

Nos regards se sont tous tournés vers lui. Deux visages aussi familiers que des remarques banales entraient dans la boutique.

 

« McDuff ? »

 

Drew fronça les sourcils en prenant la nourriture.

 

[Hmm ?]

 

Cependant, mon regard ne se posait pas sur McDuff, mais sur quelqu’un d’autre qui se tenait à côté de lui.

 

Beaulay…

 

C’était un autre garçon aux yeux rouges.

 

[C’est le fils d’Alphonse, n’est-ce pas ?]

 

Le fils d’Alphon Delemar, le cinquième fils du patriarche actuel. C’était notre cousin, il avait deux ans de plus que nous.

 

Il avait été admis à la tour des mages il y a deux ans.

 

Je n’avais pas eu une bonne impression de lui. Non, j’avais juste voulu le frapper une fois, mais j’avais été étiqueté comme un enfant maudit et j’avais souvent été intimidé par lui.

 

Il avait déjà rencontré McDuff.

 

Il ne serait pas exagéré de dire que McDuff avait appris de mauvaises choses de lui.

 

« Ian, même après être entré dans la tour des mages, tu n’es pas venu dire bonjour à ton cousin ? »

 

Bien sûr, je n’avais pas envie de le rencontrer.

 

« Hein ? Tu me regardes encore comme ça ? Ça fait longtemps que je n’ai pas eu à te donner une éducation digne de ce nom. »

 

Beaulay s’est approché, le coin de la bouche tordu.

 

« Hyung, punis-le comme il faut ! Il m’a tellement malmené à l’académie. »

 

McDuff était ravi de pouvoir compter sur le soutien de Beaulay.

 

‘Ce type n’a pas encore repris ses esprits.’

[L’idiot est toujours le même.]

 

Au début, j’ai essayé de l’ignorer. Parce que je ne voulais pas me battre dans un endroit bondé.

 

« Pars, c’est tout.

– Regarde ce que tu dis, partir ? En tant qu’adulte de la famille, je dois te donner une formation à domicile. »

 

La situation m’a coupé le souffle.

 

‘Qu’est-ce que je vais faire de ce type ?’

 

Beaulay se dirigea vers nos sièges.

 

« Tu peux t’en aller ? »

 

Le regard froid de Noah s’est posé sur Beaulay. Même si ce n’était qu’un instant fugace.

 

‘Quoi ?’

 

Mais, apparemment, les yeux de Beaulay tremblèrent.

 

« Non-Noah ? Pourquoi es-tu avec eux ? »

 

Il avait reconnu Noah.

 

[Ils doivent se connaître depuis longtemps.]

‘Je pense que oui. Leur âge et l’année de leur admission sont les mêmes.’

 

Noah s’assit et lança un regard à Beaulay.

 

« Beaulay, ne commence pas, tu cherches la bagarre avec ce gamin.

– …Mais pour qui te prends-tu ? Tu n’as aucune importance. Pars d’ici !

– Ils mangent avec moi en ce moment. Si tu ne veux pas être embarrassé devant ta famille, pourquoi ne pas partir ? »

 

Du mana était au bout des doigts de Noah.

Flick !

Une petite flamme se forma.

 

‘Oh là là…’

 

Elle créa une flamme, mais une flamme encore plus grande que celle de McDuff. Sa couleur était aussi bleue que l’eau.

 

[C’est bleu ?]

 

Une flamme bleue se déposa sur la paume de Noah. Le visage de Beaulay, qui fixait la flamme, était particulièrement pâle.

 

« …Ah.

– Alors ? Veux-tu partir ou être humilié à nouveau ? »

 

Beaulay finit par reculer d’un pas.

 

« Je suis ici pour manger ! »

 

Il cria fort et se dirigea vers le dernier siège libre.

 

‘Ils ont dû se battre avant.’

[Il est toujours aussi turbulent depuis qu’il est tout petit.]

 

Beaulay me jeta un dernier coup d’œil et commanda un plat sans rien me dire.

 

« Merci, senior.

– Il n’y a pas de quoi. Mangeons. »

 

Noah prit son plat comme si de rien n’était.

 

‘Flammes bleues…’

 

Je n’ai pas pu m’empêcher de m’inquiéter de son existence à cause de la flamme bleue.

Un bleu limpide.

Parce qu’il s’agissait d’un royaume où le talent magique pour le feu n’était autorisé qu’à ceux qui surpassaient les génies.

 

‘Laissez-moi manger d’abord.’

 

J’ai pris la nourriture qui se trouvait devant moi.

Drok.

La porte du restaurant s’ouvrit à nouveau.

 

« Bienvenue… »

 

Le propriétaire, qui s’apprêtait à saluer la cliente, tourna la tête comme s’il ne l’avait pas vue.

 

C’est une fille ?

 

Des cheveux ternes et emmêlés. Un visage débraillé. Elle avait l’air d’avoir une quinzaine d’années.

 

« Monsieur, j’ai besoin d’un dollar. »

 

La fille se dirige vers la table la plus proche et mendia.

 

C’était vraiment dommage.

 

Je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir pitié d’elle, parce que j’avais été comme elle.

 

« Va-t’en. »

 

Bien sûr, la mendiante avait été ignorée, et elle s’était immédiatement déplacée vers la table suivante et avait commencé à mendier.

 

‘Il faudra que je lui donne de l’argent quand elle sera là.’

[Quoi qu’il en soit.]

 

Après un regard de compassion pendant un moment, j’ai finalement pris ma première bouchée.

 

‘Ha, comme prévu, il faut l’accompagner d’une boisson.’

 

Au moment où l’on a désespérément envie de boire, le jus du poisson se répand comme si l’on se taquinait la langue.

 

« Si crasseuse ! »

 

Elle s’était retrouvée à la table où était assis Beaulay.

 

« Je suis désolée !

– Comment oses-tu t’approcher de moi ? »

 

Est-ce qu’il passe sa colère de Noah sur la fille ? Ou est-ce que c’est parce que sa mentalité a toujours été comme ça ?

 

« Ah, aidez-moi ! »

 

Beaulay donnait des coups de pied sans pitié au mendiant.

 

« Ce sale bâtard… »

 

En voyant cela, Noah murmura à voix basse. Peu après, Noah se leva et se dirigea vers Beaulay.

 

« Ça ne suffit pas ?

– Qu’est-ce que ça peut te faire ?

– Il n’y a pas besoin de frapper les impuissants ! »

 

Noah poussa Beaulay et s’approcha, soulevant la mendiante sur ses pieds.

 

« Ça va ? »

 

Noah fouilla ensuite dans sa poche et lui donna un peu de monnaie. En voyant cela, Beaulay tressaillit également, il ne pouvait rien dire de plus.

 

« Prends ça et sors d’ici.

– Oui, merci. »

 

La mendiante sortit en boitant. Noah jeta un coup d’œil à Beaulay et retourna à la table.

 

« Ne vous occupez pas de ce type, continuons à manger. »

 

Cependant, un autre point me chatouillait les nerfs.

 

‘Elle n’était pas un peu suspecte ?’

[Je sais, je ne pense pas qu’il s’agisse d’une mendiante ordinaire.]

 

En raison de ses mouvements, lorsque Beaulay l’avait frappée, chaque fois que ses pieds l’avaient touchée, elle s’était tordue pour minimiser le choc.

 

C’est en partie à cause des mauvais coups de pied de Beaulay, mais ce n’était pas un mouvement normal.

 

Elle n’avait même pas été touchée, elle avait fait semblant d’être blessée. Bien qu’elle n’ait pas pu tromper mes yeux.

 

[Bon, peut-être qu’elle l’a fait exprès, il n’y a pas de mal à s’en mêler.]

‘Oui, je crois que j’en fais un peu trop.’

 

Ce doit être à cause de l’habitude de la guerre, où l’on doit vivre avec les nerfs à vif en permanence. C’est ce que j’ai pensé et j’ai relevé la tête.

 

Alors, essayons à nouveau la nourriture.

 

* * *

 

« J’ai un endroit où je dois m’arrêter, alors je vais par là. À plus tard. »

Après avoir terminé son repas, Noah se dirigea vers le marché.

 

« Grâce à Noah Noona, j’ai bien mangé. Mais le sunbae nommé Beaulay était très effrayant. Je ne savais pas si la nourriture passait par son nez ou par sa bouche. »

 

Drew exprima sa peur en s’enduisant la bouche de diverses sauces. Mais dans l’ensemble, il était très bien nourri.

 

« Il vaut mieux ne pas s’impliquer avec ces enfants. »

 

Il était temps de sortir de l’allée du marché.

 

« Oi, maudit bâtard. »

 

Dès que nous sommes sortis de la ruelle, nous avons été accueillis par Beaulay et McDuff.

 

Je ne sais pas comment, ils ont mangé rapidement et sont partis en courant…

 

Ils devaient attendre délibérément que nous nous séparions de Noah.

 

« Qui es-tu pour venir à la tour des mages ? Tu penses vraiment que tu es assez bon ? »

 

Beaulay s’approcha de moi et me tapa sur l’épaule. Comme prévu, il ne semblait pas vouloir nous lâcher facilement.

 

« Passez votre chemin. Je suis occupé.

– Qu’est-ce que tu as dit ? »

 

Le visage de Beaulay se froissa, puis il me tira par le col.

 

« Il n’y a pas de Noah ici pour t’aider. Et tu es là à faire le fier ? »

 

Les yeux brillants du garçon n’avaient rien d’effrayant.

 

‘Ugh, il est tellement ennuyeux’.

 

Il était évident qu’il me mettait mal à l’aise. Mais je ne pouvais pas lui crier dessus. J’avais quelque chose à vérifier avant cela.

 

« Parmi les règles de la tour des mages, y a-t-il des punitions pour les camarades qui utilisent la violence les uns contre les autres ? »

 

À cette question, Beaulay éclata de rire. Il donna alors plus de force à la main qui tenait le col.

 

« Tu veux dire que je t’ai attrapé par le col ? Qu’est-ce qui se passerait ? Tant que tu es hors de la tour des mages, elle n’interviendra pas. Tu comprends ce que je veux dire ? Il n’y a rien pour te protéger dans cette ville. Tu vas morfler. »

 

Un coin de sa bouche se retroussa à ces mots.

 

‘Oberon.’

[Hm.]

‘Est-ce qu’il vient de dire qu’il n’y avait rien de mal à avoir un accident ?’

 

[Uh-huh.]

‘Alors je vais devoir m’occuper de lui, n’est-ce pas ?’

[Si tu l’ignores, c’est que tu n’es pas Adonis.]

 

Beaulay hurla devant mon ridicule.

 

« Comment oses-tu faire cette tête ? Je vais t’éduquer aujourd’hui. »

 

Il me passe le bras autour de l’épaule et me tira sur le côté.

 

« Souries et suis-moi. »

 

McDuff, qui voyait ce qui se passait de loin, la bouche ouverte, se demandait ce qu’il y avait de si excitant.

 

‘D’accord, nous allons vous éduquer tous les deux aujourd’hui.’

 

Je voulais qu’il soit clair qui est en haut et qui est en bas. Il fallait qu’ils soient blessés pour qu’une hiérarchie soit établie.

 

 

[À suivre…]